Petit changement de programme avec la Nouvelle Zélande (ou Kiwi Land), le pays qui doit être le plus éloigné de la France (GMT +12) avec la Nouvelle Calédonie un peu plus au nord.
Forcément, qui dit nouveau pays dit la joie d’une nouvelle monnaie et de nouveau tarifs. Si le dollar new zélandais est à mon avantage (1NZD = 0.6€), les prix ne le sont clairement pas. Une place dans une dortoir de 4 personnes, sur l’ensemble de l’ile nord coute environ 30NZD, soit plus cher qu’une chambre en hôtel formule 1 sur Paris. L’ensemble des prix reste assez équivalent à ce que l’on peut trouver en France. Le seul avantage est que je connais déjà la langue, même si l’accent à certaines spécificités locales. Les australiens ont par exemple beaucoup de mal à les comprendre.
Pour les déplacements, adaptation au rythme locale en achetant une voiture plus ou moins aménagée pour dormir dedans. D’une part cela me permet d’éviter de dormir à l’hôtel et ses tarifs prohibitifs, d’autres part j’ai la possibilité de dormir “un peu” où je veux sur le chemin. La majorité des voyageurs adopte ce type de transport, soit voiture aménagée ou tente, soit van ou encore camping car. Seul gros désavantage, la conduite à gauche qui oblige à rester concentré pour ne pas se décaler vers la droite. Pour la première fois, je n’ai pas acheté une 309 (même s’il y en a quelques unes en vente) pour me tourner vers une japonaise (proximité géographique), avec matelas gonflable à l’intérieur et outils de base pour faire du camping (les filles étaient en option).
Première destination, évidement Auckland, l’aéroport international. Comme toujours, la première ville étape me servira juste à convertir mes anciennes devises pour des nouvelles, acheter ma voiture et récupérer les informations de base pour voyager en NZ avant de vraiment commencer mon voyage en commençant par la côté est en direction de l’ile du sud. Ce qui est assez impressionnant, c’est l’accueil des habitants. La NZ a été élue le pays le plus accueillant au monde pour les expatriés (et par les expatriés) et effectivement, la différence est assez notable avec par exemple Paris. Pour donner une idée, je cherchais à rejoindre une destination par bus, j’ai donc demandé à un chauffeur qui n’était pas en service où se trouvait la destination. Il m’a emmené gratuitement dans son bus jusqu’à la station.
Donc direction le sud, première ville étape Raglan, la ville des surfeurs. Un peu à l’exemple d’Auckland mais plus marqué dans les autres villes, la NZ se démarque par l’impression d’être en Angleterre il y a 50ans. Le style d’habillement des habitants, un mélange de surfeurs australiens, de punk (gentil) et la douceur de vivre renvoi à une autre époque et/ou un pays sur une autre planète. L’éloignement géographique y est surement pour quelque chose.
Pour l’instant aucun trek (spécialité du pays), mais pas mal de route dans les montagnes ainsi que sur le bord des plages. Sur beaucoup de route de moyenne ou petite taille des panneaux indiques un ou des treks à faire, cascades et seeview. Assez peu de personne dans l’ensemble (moins de 10 millions d’habitants sur les deux iles) ce qui permet d’arriver sur des plages quasiment désertes.
Ensuite direction Otorohanga, pour la visite de la caverne des vers luisants. Aucune photo pour le coup. Plusieurs options dans d’autres cavernes pour faire un peu d’alpinisme sur les chutes d’eau.
Et maintenant, je me situe à New Plysmouth pour quelques jours encore avec un festival le WE prochain, la plage à 20m (20°) et le soleil qui tape dur. Voyage bien difficile en comparaison du Vietnam. Beaucoup font du sport, que cela soit du surf ou autre dans la mer, ou course à pied, cyclisme, roller et skateboard sur le front de mer.
PS : mon nouveau numéro local : +64221991146.
Quelques photos au passage :