C’est une question qui revient relativement souvent, surtout qu’au Maroc, contrairement à d’autres pays comme en Asie, le nombre de voyageurs voyageant seul est assez faible. J’ai du en croiser moins d’une dizaine sur 6 semaines et une bonne 15e de villes. Il y a beaucoup d’avantages dans ce mode de voyage. Socialement parlant, les gens vont moins souvent vers les groupes ou les couples qui forment une entité vers qui “on” a plus ou moins envie de se mêler. Ils partagent souvent un ou plusieurs centres d’intérêts, se connaissent éventuellement d’avant, etc etc. En voyageant seul, c’est un peu l’inverse, beaucoup de marocains viennent discuter avec moi autour d’un thé ou lors d’un repas. Ou bien m’invitent à partager avec eux, le repas ou d’autres activités (généralement dans les hôtels/auberges). En en discutant avec eux, un certain nombre me dise qu’effectivement, si j’avais été accompagné ils n’auraient pas forcément eu la même démarche. Cela fonctionne aussi avec les touristes, mais dans une moindre mesure. Au final, cela peut surprendre, mais je voyage souvent moins seul que d’autres groupes/couples de touristes qui se mélangent pas ou peu avec les populations locales.
Revenons à nos moutons, de Tafraoute, direction donc le nord ouest vers Agadir avec une halte dans une ville légèrement plus au nord, Aourir. C’est une zone consacrée au surf et à la plage. Comme toujours, un moyen de transport permet d’aller un peu plus loin des zones touristiques pour découvrir des plages de sables quasiment déserte et beaucoup plus propre.
Puis direction le nord, en passant par Essaouira, regroupant médina, port de pêche et plage de sable fin à perte de vue. Détail amusant, je suis arrivé le jour du passage du tour du Maroc.
Trempête à moto :
Puis remonté via la côté jusqu’à Casablanca puis El Jadida pour une courte visite de la famille locale. Casablanca offre assez peu de site touristique en dehors de la mosquée Hassan II, une des rares mosquée qui peut être visitée. Dont l’histoire du financement à fait couler beaucoup d’encre (invisible) au Maroc. Sur la première photo, la cathédrale du sacré cœur.
Deux petites vidéos pour donner une idée de certaines routes de la région montagneuse autour de Tafraout :
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Des panoramas (sur le premier, il y a deux villages, un à gauche et un au centre. Autant dire que c’est perdu au milieu de nul part) :
Et des photos :