Arrivé par la capital Vientiane, je me fais emmener gracieusement par le compagnon d’une Française Laotienne rencontrée dans l’avion et me retrouve rapidement dans la rue principale du centre de la ville. C’est la zone touristique de Vientiane et l’ensemble des guesthouses/restaurants à la mode falang y sont concentrés. Il reste quand même un petit côté asiatique avec la vue sur le Wat d’en face. Sinon, point de salue, il faut marcher pour retrouver le côté purement asiatique de la ville. Comme toujours, une première semaine occupée par les formalités administratives, récupérer les informations pour l’acquisition ou location d’une moto, quelques bases de laotien et un peu de tourisme.
En terme de tourisme, on retrouve comme dans tous les pays bouddhiques, différents temples (Wat). C’est à Vientiane que se trouve le Wat That Luang Tai, le symbole du Laos. On y trouve également le Wat Sisasek avec des statues représentatives de divinités et le mur aux milliers de Bouddha.
Toujours dans les classiques, le marché de nuit et les Laotiens qui pratiquent différent sports à la nuit tombée dans le parc avoisinant. Particularité de Vientiane, qui se trouve au bord du Mékong, la Thaïlande se situe de l’autre côté, à un jet de pierre. Et c’est sur ce bord du Mékong, que l’on retrouve la statue du roi Anouvong, symbole de la résistance au Laos. Son érection est plus ou moins une provocation à l’encontre de la Thaïlande (en face) et de la Chine (gros investisseur), pour signifier que le Laos souhaite rester indépendant.
Enfin, dans les autres attractions touristiques, on peut trouver une version locale et imagée (par les falangs) de l’arc de triomphe, donnant une vue imprenable sur la capitale. Le COPE qui, comme au Vietnam et au Cambodge, vise à lutter contre les UXO (les engins explosifs liés à la guerre du Vietnam, dispersés un peu partout à l’est du pays) et à la rééducation des personnes handicapées. Le palais présidentielle et enfin le bouddha parc, un peu en dehors de la ville, regroupant un certain nombre de sculptures représentant bouddha et différentes divinités.
La moto et les différents papiers récupérés, comme une sim card, une carte du Laos et une extension de visa, il est temps de décoller de Vientiane en direction de Xanabury. Petit détour par le parc régional de Nam Phoun, avec options arrêt à Pak (Port) Lay pour la nuit et quelques distractions diverses sur le chemin.
Le parc régional se compose d’une piste unique qui remonte vers le nord. Je doute que la piste soit praticable par autre chose que des motos, la largeur est peu appropriée à tout autre véhicule, à moins de vouloir rayer sa carrosserie. Sur le chemin, quelques éléphants au travail et pas grand monde. Sauf que, comme toujours, il suffit que je m’arrête pendant 5mn pour qu’il y a plusieurs Laotiens qui apparaissent presque par magie, alors que cela fait une heure que je n’ai rencontré personne. Parmi ces rencontres improbables, un garde forestier qui circule avec une moto de route, pneux routes, à priori trop cher pour lui, sur les mêmes pistes que moi. Sa kalachnikov dans le dos me dissuadera rapidement de trop lui poser de questions sur la provenance de sa moto, quasi neuve.
Après 2 jours de route (cela se fait dans la journée via les axes principaux), j’arrive à Xanabury, la ville des éléphants. Chaque année, il y a un festival qui regroupe des dizaines d’éléphants de tous les coins du pays. Et cette année, c’est de nouveau à Xanabury que ce déroulera ce festival (19 février de mémoire). C’est également de là que part (ou arrive), la caravane des éléphants dont le but est de faire transiter dans une partie du pays un certain nombre d’éléphants, se déplaçant à pieds, pour que les enfants découvrent l’animal qui représente leur pays. Enfin, tout ceci est organisé par l’Elephant Conservation Center, une ONG dont le but est de soigner les éléphants, éduquer les touristes et cornacs, et de promouvoir le développement des éléphants. Plusieurs options sont proposées pour les touristes. De la journée ou deux journées pour découvrir le centre, faire un petit tour en éléphant ou participer aux différentes activités, à une semaine ou plus en tant que bénévole. Logement sur place possible dans des bungalows avec vu sur le lac.
Dans les activités annexes et imprévues, j’ai été visité le Houay Kaeng Medical Plants Preserve, très mal desservit au bout de plusieurs kilomètres de piste. Le propriétaire, qui travaille également au centre touristique de Xanabury (et dont j’ai honteusement perdu les coordonnées), est très motivé dans la promotion d’une forme d’écotourisme. Il y a en face des structures quelques hectares de forêts contenant différentes plantes indexées et les indications thérapeutiques. Une option homestay est également en place dans le village voisin. J’ai également tenté de trouver les 1000 Caves, seulement une rivière m’a bloqué l’accès à la fin de la piste. Malgré un panneau immense indiquant la direction des 1000 caves, sur place il n’y a aucunes indications. Même le village avoisinant, sensé être un homestay, ne semble posséder aucunes informations dessus (il est aussi probable qu’ils ne m’aient pas compris). Pour terminer, une fête religieuse qui vise à priori à bannir les démons (représenter par la tète se baladant), fête qui s’est fini en invitation chez des locaux.
Et la photo collector, une glace en forme de banane (mais pas gout banane) :
Dans la page itinéraire, le tracé pour le Laos.
Quelques vidéos :
Balade dans la forêt :
Balade sur la tête d’un éléphant. C’est … haut …
Technique pour monter et descendre :
Bain du matin :
Soins à l’éléphanteau :
La fête :
Photos en vrac :